Les fondements des relations publiques ont été établis, comme nous pouvons le voir dans la série Mirador, afin de gérer les crises que subissent les compagnies, les autorités et les gouvernements. Cependant, les relations publiques sont maintenant beaucoup plus complexes et complètes. La simple organisation d’événement contient sa large part de relations publiques et chaque entreprise est confrontée à divers défis dont plusieurs impondérables sur lesquels personne n’a de contrôle. Même si tout est prévu, du plan A au plan Z, il peut arriver qu’un imprévu survienne et aie un impact, mineur ou majeur, sur l’événement. Quel rôle jouent ces situations imprévues?

Lorsque la direction d’une entreprise décide d’organiser un événement de relations publiques avec l’intention de tisser des liens avec ses différents publics, elle est face à des éléments auxquels elle est très souvent préparée. C’est à ce moment qu’elle se pose différentes questions qui donneront le ton à toute l’organisation :

  • Quand organisons-nous notre événement?
  • Où l’organisons-nous?
  • Comment nous y prenons-nous?
  • Pourquoi le faisons-nous?
  • Pour qui?
  • Combien débourserons-nous pour le faire?
  • Et s’il arrivait qu’il pleuvent à l’occasion de mon événement extérieur? Facile! Prévoyons-le en se donnant accès à une salle tout près ou en apportant quelques tentes qui couvriront les invités.

Comme vous pouvez le constater, il suffit simplement de réfléchir un peu afin d’éviter le pire. L’idéal, c’est de considérer tous les imprévus probables pour que rien ne tombe à l’eau. La crédibilité d’une organisation dépend souvent de la réaction de ses organisateurs devant ce genre de situation. Personne ne veut subir ce genre d’impact négatif. Les liens et relations avec les publics internes et externes sont difficiles à acquérir, il ne faudrait pas tout perdre en un instant! Rappelez-vous le moment où une série de rafale de vent avait fait tombé une scène de spectacle à Québec. Qu’ont fait les organisateurs pour rectifier le tir? Ont-ils joué la meilleure carte possible pour ne pas perdre la confiance du public envers leur événement? Vous pouvez faire votre propre avis.

Mais avez-vous pensé à ce qui pourrait arriver de mieux?

Dimanche soir dernier, à l’occasion de la partie de hockey finale des Jeux olympiques 2010 de Vancouver entre le Canada et les États-Unis, Molson Coors avait organisé un rassemblement à la Gare Windsor, tout près du Centre Bell, afin de regarder le match à l’extérieur. Tout était prévu depuis des jours, avant même que l’équipe du Canada ne passe en finale…

Imaginez, non seulement le Canada s’y rend, mais c’est en plus contre les États-Unis, une autre équipe puissante! Et ce n’est pas tout! Les médias avaient été invités sans être conviés. Et bien, figurez-vous que presque toutes les stations de télévision étaient présentes! Par dessus le marché, ce sont les hockeyeurs canadiens qui ont remporté l’or devant une foule complètement déchaînée, à Vancouver et à Montréal. Les caméramans se sont gavé d’images splendides de partisans enjoués et de l’ambiance festive qui régnait après le but victorieux de Sidney Crosby. Voilà un très beau cas où la « puck » roulait pour Molson Coors.

Personnellement, j’y étais. Molson Coors a une stratégie de communication afin d’atteindre des influenceurs sur le Web et les réseaux sociaux et c’est grâce à cette invitation VIP que j’ai pu assister à un magnifique match et à une superbe fin de journée (je suis flatté). J’ai passé un agréable moment en compagnie de Douglas Chow, conseiller principal, relations publiques pour le marché québécois chez Molson Coors Canada, de Marie-Hélène Lagacé, directrice, relations publiques aussi chez Molson et de quelques bloggeurs tels que les Bachelières et MetricJulie, qui a d’ailleurs fait un vidéo récapitulatif de la journée sur son blogue.

Le vidéo complet est disponible sur le blogue de MetricJulie. Cliquez pour le voir.

Merci pour tout!